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Le Parisien
15-07-2025
- Science
- Le Parisien
Stages, bourses, prêts à taux zéro… Comment l'Eure-et-Loir chouchoute ses futurs médecins
Le département d'Eure-et-Loir déploie sa politique de santé, une compétence qui ne lui est pourtant pas dévolue. Mais, comme ailleurs en France, la population attend des améliorations tangibles. Selon une étude sur la fracture sanitaire en France publiée en décembre 2023 par l'UFC-Que Choisir, 33 000 Euréliens, soit 7,6 % de la population, vivaient dans ce qu'il est convenu d'appeler un désert médical , et plus de 50 % des habitants reconnaissaient rencontrer des difficultés à accéder aux soins. Le conseil départemental, réuni le 23 juin en session plénière, a donc renforcé son « Pacte Eure-et-Loir Santé », entré en vigueur le 4 novembre 2024 pour favoriser l'accès aux soins de tous ses habitants. Parmi les mesures complémentaires qui ont ainsi été adoptées se trouve la création d'une allocation de frais de stage destinée aux étudiants de 2e et de 3e cycles d'études de médecine. Les étudiants en médecine générale et en odontologie pourront en particulier obtenir une bourse de 10 000 euros, en échange d'un engagement à exercer en Eure-et-Loir pendant au moins cinq ans après l'obtention de leur diplôme. Pour attirer de nouveaux professionnels de santé déjà formés, un dispositif d'accompagnement et de financement va aussi être mis en place progressivement, dès cet été. Ils pourront notamment accéder à un prêt à taux zéro (jusqu'à 50 000 euros) pour financer leur installation. Depuis la signature du « Pacte Eure-et-Loir Santé », auquel se sont associés l'Agence régionale de la Santé, la région Centre-Val de Loire, la Caisse primaire d'assurance maladie et d'autres acteurs, le département revendique l'installation de 13 professionnels de santé dans l'ensemble du territoire. Sans médecin traitant, Geneviève Lacour, une habitante du sud du département, doute de l'efficacité de ces mesures : « J'ai l'impression que tout ce qui a été annoncé apportera des résultats à moyen ou à long terme. Pour l'instant, je suis en bonne santé, mais qu'en sera-t-il le jour où je déclinerai ? Or, à mon âge, ça peut arriver très vite. C'est très inconfortable pour moi et mon mari, et nos enfants sont inquiets », témoigne cette septuagénaire. Comme elle, 22,5 % des Euréliens déclarent aujourd'hui encore ne pas être suivis par un médecin traitant.


La Presse
14-07-2025
- Politics
- La Presse
Des étudiants en médecine mettent fin à 17 mois de grève
Des médecins ont organisé une manifestation contre la politique médicale du gouvernement à Séoul, en Corée du Sud, le 3 mars 2024. Des étudiants en médecine mettent fin à 17 mois de grève (Séoul) Environ 8300 étudiants en médecine en Corée du Sud vont retourner en cours après 17 mois de grève, a annoncé lundi l'Association médicale coréenne, mettant fin à un mouvement déclenché par une décision du précédent gouvernement d'augmenter le nombre de places en faculté. Agence France-Presse Le système de santé sud-coréen s'était retrouvé plongé dans le chaos début 2024, quand le président de l'époque, Yoon Suk-yeol, avait décidé d'augmenter fortement le nombre d'admis en faculté de médecine, évoquant la nécessité de disposer de plus de médecins pour faire face au vieillissement de la population. Cette mesure avait provoqué un tollé chez les étudiants et les jeunes médecins, les premiers boycottant les cours et les seconds cessant massivement le travail dans les hôpitaux. Les grévistes soutenaient que la réforme allait provoquer une dégradation de la qualité de l'enseignement médical et des soins. Le projet était en revanche largement soutenu par l'opinion publique, beaucoup accusant les médecins de chercher avant tout à préserver leur rémunération élevée et leur statut social privilégié. Le gouvernement avait finalement fait marche arrière en mars dernier, après la suspension de M. Yoon pour sa désastreuse tentative d'imposer la loi martiale. « Les étudiants ont accepté de retourner à l'école », a fait savoir lundi l'Association médicale coréenne, sans préciser quand exactement. L'Association des étudiants en médecine coréens a pour sa part expliqué dans un communiqué que ses adhérents avaient pris cette décision de crainte de causer « l'effondrement des fondations du système médical » du pays. Le nouveau président sud-coréen, Lee Jae Myung, élu en juin, avait promis au cours de sa campagne de résoudre ce conflit. La majorité des quelque 12 000 jeunes médecins qui s'étaient mis en grève l'an dernier refusent toutefois toujours de reprendre le travail.